Stephanie Grover, MSc et ses collègues ont complété une étude portant sur des patients du département de pédiatrie de Hospital for Sick Children à l’université de Toronto, Ontario, Canada.
Ils ont découvert que ces patients, malgré qu’ils soient atteints de sclérose en plaques, éprouvaient moins de fatigue et souffraient moins souvent de dépression que les patients dans les tranches d’âge plus élevées.
Étude
Cette étude, mené sur 110 patients, dont 79 souffraient d’une démyélinisation monophasique (mono-ADS), c’est à dire, une poussée unique, et 31 patients atteints de la sclérose en plaques (SEP). Ils ont découvert que les enfants souffrant de mono-ADS étaient généralement plus actifs physiquement que ceux atteints de la sclérose en plaques.
Des études précédentes avaient démontré qu’une relation pouvait exister entre sclérose en plaques et activité physique. Les symptômes de fatigue, la dépression, la fréquence des poussées et les données recueillies lors d’une résonance magnétique chez les jeunes patients atteints de la sclérose en plaques ou de la mono-ADS ont donc été étudié lors de cette nouvelle recherche.
Les patients atteints de la sclérose en plaques et qui pratiquent moins d’activités physiques éprouvent plus de fatigue. De plus, un niveau d’activité physique plus faible met en évidence de plus grands niveaux de dépression. Les chercheurs se demandent si l’activité physique pourrait, au fil du temps, mené vers un plus faible niveau de dépression.
Résultats de l’étude
La résonance magnétique a aussi permis de mettre en relation l’activité physique intense et de plus faible lésion T2 de même qu’une fréquence annuelle poussée plus faible. Les chercheurs ne sont toutefois pas en mesure d’affirmer qu’il existait réellement une relation entre la fréquence des poussées et l’activité physique.
Par contre, une association a pu être démontré entre la préservation des volumes de matière grise et l’intégrité de la matière blanche chez les patients atteints de sclérose en plaques pratiquant de l’activité aérobique intense.
Comme cette étude s’est déroulée dans une clinique spécialisée, les chercheurs ont affirmé qu’il n’y avait qu’une faible possibilité que la sélection des participants eu été biaisée. D’autres limitations peuvent être reliées au fait qu’un manque d’équipement pour les résonances magnétiques n’a pas permis d’effectuer l’analyse des lésions pour tous les patients.
Le questionnaire qui permettait de déterminer le niveau d’activité physique requérait que les enfants se souviennent de l’activité physique qu’ils avaient pratiqué au cours des 7 jours précédents.
D’autres études, plus approfondies, sont nécessaire afin d’explorer les connections entre la fatigue, la fréquence des poussées, le volume des lésions et l’activité physique chez les patients atteints de la sclérose en plaques.
En fin de compte : L’étude tend à démontrer que la pratique d’activités physiques plus intenses permet d’avoir une meilleure qualité de vie chez les jeunes atteints de la sclérose en plaques en réduisant la dépression, la fatigue et peut-être même en ralentissant la progression de la maladie.
Les références contenues dans cet article sont en anglais.