La sclérose en plaques, une maladie auto-immune chronique du système nerveux central, toucherait environ 2,5 millions de personnes à travers le monde. Il peut en résulter une inflammation et une démyélinisation, induisant des lésions de la substance blanche et grise du cerveau.
Sclérose en plaques et caféine
Les chercheurs ont publié une revue centrée sur les effets probables de la caféine et du café sur la SEP, bien qu’ils aient remarqué de manière significative que la consommation de café ne devait pas être assimilée à une ingestion de caféine en raison des nombreux ingrédients contenus dans une tasse de café.
Des recherches antérieures ont révélé que 14 % des personnes diagnostiquées utilisant la SEP estimaient que l’épuisement était leur « pire » problème, et 55 % « l’un des pires problèmes ». Malheureusement, jusqu’à présent, les choix de traitement en matière d’épuisement sont limités.
Les chercheurs ont qualifié la fatigue de « déficience réversible, motrice et cognitive entraînant une diminution de la motivation et du désir de bouger, apparaissant spontanément ou provoquée par une action psychologique ou corporelle … chez les personnes atteintes de SEP, l’épuisement pouvait être quotidien, présent depuis des décennies , et a une gravité plus élevée que toute fatigue prémorbide ».
Bien que l’effet du café sur les maladies auto-immunes et chroniques ait déjà été analysé, « l’effet neuroprotecteur » n’a pas encore été complètement compris.
Les chercheurs ont basé l’étude sur 6 recherches sur la sclérose en plaques et la caféine, mais en raison du nombre limité de recherches disponibles, les résultats n’ont pas été considérés comme statistiquement significatifs. Toutefois, certaines conclusions peuvent néanmoins être tirées.
Les études épidémiologiques actuelles contenues dans la recherche ont conduit les chercheurs à découvrir que le café, et en particulier la caféine, pouvait jouer un rôle préventif dans le développement de plusieurs maladies neurodégénératives.
De plus, des données récentes sur des modèles animaux indiquent que la caféine peut également avoir des effets curatifs sur des personnes chez lesquels une maladie spécifique a été diagnostiquée.
Toutefois, les auteurs de la recherche ont noté qu’un impact bénéfique du café ne peut être observé que dans les cours où la quantité de caféine ingérée est maximale, soit environ 5 tasses par jour. La prise de caféine à cette dose, bien que potentiellement bénéfique pour les troubles bronchiques, peut également entraîner une dépendance physique modérée.
En ce qui concerne les recherches futures, les auteurs recommandent d’explorer les effets potentiels de la caféine et du café sur la réduction potentielle de la dureté d’une maladie spécifique et de divers troubles neurologiques afin de déterminer une stratégie thérapeutique éventuelle.
Les références contenues dans cet article sont en anglais.