Cette découverte pourrait aussi avoir d’importantes implications dans le traitement d’autres maladies auto-immunes telles que la colite, une inflammation du côlon, ainsi que l’eczéma.
Sclérose en plaques et pertes d’équilibre
De plus, les travaux ont produit de nouveaux modèles de recherches pour les symptômes de la sclérose en plaques tels que les troubles de mouvements et d’équilibre. Ces problèmes étaient jusqu’à maintenant difficiles à reproduire efficacement en laboratoire.
Ces modèles représentent de nouveaux outils importants dans les efforts pour mieux comprendre et éventuellement guérir la SEP et d’autres maladies auto-immunes.
Les chercheurs ont administré des gènes Nlrp12 chez une souris. Ces gènes, chez l’homme, sont responsables de symptômes de fièvre périodique et de la dermatite atopique (eczéma). Puis, ils ont tenté de mettre fin à l’inflammation provoquée par le Nlrp12 en lui injectant un antigène.
En réponse à l’antigène d’immunisation, la souris a développé une inflammation encore plus sévère. Celle-ci n’a pas mené à la paralysie, mais plutôt à des problèmes d’équilibre et de mouvements. À la grande surprise des chercheurs, qui croyaient, au contraire, mettre un terme à l’inflammation.
Les problèmes d’équilibre et de mouvements sont des symptômes que les scientifiques ont beaucoup de difficulté à reproduire lors de leurs recherches.
Il est important de noter que la sclérose en plaques produit un grand éventail de symptômes. Certains personnes ont des symptômes de paralysies alors que d’autres n’ont pas ses problèmes.
Les symptômes ne sont pas les mêmes pour toutes les personnes, donc cela pourrait nous donner un aperçu de l’étiologie ou pathogenèse de cette famille de la SEP.
John Lukens, PhD
En fin de compte : En bloquant la réponse inflammatoire, les scientifiques pourront probablement un jour être en mesure de contrôler les symptômes qu’elle cause, tant pour la SEP que dans les autres maladies inflammatoires.
Les références contenues dans cet article sont en anglais.